The Freshman

The Freshman (Vive le sport) Avec Harold Lloyd. Ce film de comédie raconte l’histoire d’un étudiant de première année qui essaie de devenir populaire en rejoignant l’équipe de football de l’école. 

A  la rentrée, Harold Lamb sera admis au Collège (soit l’Université, pour les Américains) ! Il est impatient ! Il se voit déjà reconnu et admiré comme l’étudiant le plus populaire. Il se chorégraphie donc une petite gigue pour se présenter à ses congénères, avant de leur serrer la main. Il a vu ça dans un film et est convaincu que ce sera la clé de son succès. Mais ces entrechats vont vite le stigmatiser dans un sens contraire à celui espéré, et le pauvre Harry Lamb devra affronter bien des déconvenues et bien des moqueries, avant que le sort lui accorde, in extremis, l’occasion de se surpasser pour sauver son équipe, dans un match décisif de football américain…

Harold Lamb est un jeune garçon timide, gauche et têtu au plus haut point. Rien ne peut le détourner de son but, même si les moyens qu’il emprunte pour y parvenir ne sont pas forcément adéquats ! Cela, pour notre plus grand bonheur bien sûr, puisque c’est de ce décalage que naîtront toutes les situations cocasses, qui nous feront bien rire.

D’abord, Harold se croit dans un film ! Ensuite, et à cause de cela, il ne voit pas ce qui se déroule autour de lui. Tel un Don Quichote, qui ne verrait que ce qu’il voudrait voir. Enfin, il n’est pas conscient non plus de ce qui lui arrive, c’est ce qui forge son caractère de forcené et fonde sa foi en lui-même. Ainsi, dans Vive le sport ! n’a-t-il de cesse de vouloir atteindre son but : devenir populaire. Il ne se rend pas compte qu’il est la risée de tout le Collège, et il n’en est que plus attachant.

L’amour l’effarouche, un regard langoureux d’une jeune femme le fait immédiatement piquer un 100 m ! Sa rencontre avec celle qui deviendra son amoureuse, Peggy, se déroule dans un train. Le hasard, fidèle complice des burlesques, les place l’un à côté de l’autre. Peggy fait des mots croisés, cherchant le mot correspondant à la définition « nom de l’être aimé ». S’en suit une succession de mots doux, alternativement murmurés l’un à l’autre, jusqu’à ce qu’une vieille dame attendrie par cet échange, les déclare unis, tourtereaux officiels. Il faut voir alors Harold bondir ! Harold-le-timide sortir de ses gonds ! Et la catastrophe qu’il occasionne !

Harold, en danger perpétuel, nous rend hilares lorsque son destin, finalement, ne tient presque plus qu’à un fil : durant le bal, son costume trois pièces (trop rapidement assemblées par le tailleur) se découd peu à peu… Harold finira-t-il donc absolument dénudé?

Le clou de Vive le sport ! est sans doute la séquence finale, où jamais le suspens fut si intense, jusqu’à ce qu’Harold puisse enfin poser un pied sur le stade pour laisser s’exprimer sa rage de réussir à s’imposer !

Qu’on lui accorde sa chance ! Et n’attendons plus ! Vive le sport !

Pour voir le film, cliquez sur l’image

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