Le Court Métrage

Qu’est-ce qu’un court métrage ? Un film de moins d’une heure, tout simplement.

C’est par ce format court que les nombre de réalisateurs (et parmi les plus grands) ont fait leurs armes avant d’être révélé révéler au grand public dans les salles de cinéma avec un long métrage. Le court métrage a longtemps fait office de « Carte de visite » pour un réalisateur en devenir, en construction, l’idée étant de faire la démonstration en un très court film de sa capacité à raconter des histoires avec l’image tout en y faisant ressortir sa singularité propre, sa patte. C’est un format court propice à l’expérimentation (Alain Cavalier, Luc Moullet…), à la défense de la créativité et innovation (Jacques Tati, Pierre Etaix…). Un format trop souvent méconnu toujours aussi prolifique… Et pourtant que serait le cinéma sans ce que furent à l’origine les œuvres des frères Lumière, de Méliès, puis les premiers Chaplin et Keaton, toutes des œuvres au format court…

Au cours de ces dernières années, la production de courts métrages a augmenté de près de 20%

Il a favorisé l’émergence de nouveaux talents : 60 % des cinéastes ont réalisé au moins un court avant de réaliser leur premier long métrage.

Il a encouragé la diversité et permis de développer le cinéma de genre : ces dernières années la part de courts métrages de genre a plus que doublé.

Mais il est aussi un moyen de faire rayonner la France dans le monde : du festival de Cannes au festival d’international du film d’animation d’Annecy, mais aussi dans les festivals du monde entier, les courts métrages français s’imposent et multiplient les récompenses.

Et si nous profitions de ce temps de confinement pour découvrir de merveilleux courts-métrages ? Voilà ce que nous propose Arte en ce moment, un catalogue de des films à la fois courts et intelligents. Des petites créations qui, pour certaines, suscite réflexion et ouverture, nous surprendrons, qui pour d’autres nous feront sourire si elles ne nous font pas pleurer.

Je nous propose d’être curieux, de nous étonner et d’éveiller nos regards…

« Balance » de Christoph Lauenstein : Cinq personnages tentent de garder l’équilibre sur une plate-forme en mouvement. Mais paraît l’objet du désir. Cliquez ici !

« Contes de Quartier » de Florence Miailhe : Sept personnages principaux, vivent une journée mouvementée dans un quartier en rénovation situé au bord du fleuve. Ici, on se croise sans se voir, une poupée passe de mains en mains… Cliquez ici !

« Le couloir » de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol :  Un jeune couple se trouve dans une situation financière très grave. L’homme trouve un emploi dans une échoppe dont le propriétaire semble vraiment étrange. Cliquez ici !

« Histoire tragique avec fin heureuse » de Regina Pessoa : Une petite fille pas comme les autres doit trouver sa voie pour s’affirmer face à son entourage. Cliquez ici !

« Chienne d’histoire » de Serge Avédikian : Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement décide de les déporter sur une île déserte. Cliquez ici !

« La révolution des crabes » d’Arthur de Pins : Le destin d’une espèce de crabe, le Pachygrapsus Marmoratus, qui aurait le tragique handicap physique de ne pouvoir changer de direction. Cliquez ici !

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